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Articles techniques
  • 19.05.2023

Anticiper face aux fortes chaleurs

L’impact du stress thermique sur les bovins est documenté. Rappel des mesures à mettre en œuvre pour en limiter les conséquences négatives.

Le stress thermique a un effet significatif sur les vaches laitières, ce qui entraîne d’importantes répercussions économiques.
En mettant en place diverses mesures, notamment en ajustant leur alimentation, il est possible de réduire considérablement ces pertes.

Des conséquences importantes

L’impact du stress thermique a été documenté par de nombreuses études, ces dernières années. Il faut en retenir que des animaux qui souffrent de la chaleur présentent un besoin d’eau accru d’environ 20%.
Une baisse de l’ingestion de 10 à 35% a aussi été constatée, ce qui conduit à une diminution de la production laitière et à un taux protéique du lait plus bas.
Une plus faible activité ruminale augmente, en outre, les risques de troubles métaboliques, comme l’acidose et l’acétonémie.
De plus, le déficit énergétique lié au stress thermique affaiblit le système immunitaire et, par conséquent, les risques de mammites et métrites sont plus marqués.
En cas de fortes chaleurs, les animaux passent plus de temps en position debout que couchée, ceci afin de réguler leur température. Ce comportement augmente le risque de boiteries.

Ne pas négliger les vaches taries

La fertilité, enfin, est affectée notamment par des chaleurs moins prononcées, moins longues, un taux de conception plus faible et une mortalité embryonnaire accrue.
Les veaux dont les mères ont subi un stress thermique en fin de gestation ont un poids de naissance plus faible et le colostrum est moins riche en immunoglobulines (anticorps). Ces veaux auront alors, plus tard, une production de lait inférieure en première lactation.
En effet, le stress thermique de fin de gestation conduit à un niveau de production laitière inférieur. Pour prévenir les conséquences du stress thermique, il faut agir via plusieurs axes. Pour maximiser l’ingestion, il est conseillé de mettre à disposition du fourrage appétant, frais et non échauffé. Le déficit énergétique se prévient en calculant une ration couvrant les besoins par une densité nutritionnelle adéquate et non acidogène.
Comme la consommation d’eau est plus importante, il faut ajouter, si possible, des points d’eau supplémentaires et privilégier les grands bassins ouverts avec grand débit. Veiller à ce que l’eau soit fraîche et propre.
Eviter de manipuler les animaux, par exemple pour le parage, par temps chaud. Si nécessaire, le faire de préférence tôt le matin.
Pour plus de circulation d’air, mettre en place de grands ventilateurs.

L’ajout d’additifs

Pour les rations présentant un risque d’échauffement, ajouter un stabilisateur dans la mélangeuse, afin de prévenir l’échauffement de la ration mélangée.
Il est également recommandé d’augmenter les apports en minéraux. Complémenter les vaches taries avec un minéral spécialement conçu pour elles et soutenir le fonctionnement de la panse par l’apport de levures et de substances tampons.

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