Qui dit pâturage dit risque parasitaire avec à la clé, une possible baisse des performances des animaux. Divers moyens peuvent être mobilisés pour protéger les troupeaux, dont entre autre les traitements, auxquels les éleveurs font appel !
Depuis plusieurs années, différentes initiatives tendent à accompagner les éleveurs vers une gestion plus raisonnée du parasitisme, moins consommatrice de produits chimiques. Il s’agit de traiter moins et mieux pour éviter l’apparition de résistances chez les parasites.
Cette prise de conscience permet le développement de produits conçus pour répondre aux besoins croissants d'éleveurs soucieux de traiter avec des méthodes dites "naturelles". Il faut toutefois noter que l'utilisation d'un vermifuge classique peut se révéler nécessaire dans certains cas d’infestations chroniques importantes, difficile à enrayer par des méthodes dites naturelles. Une surveillance, avec un diagnostic régulier est de rigueur. En cas de soupçon d’infestation importante, on demande l’avis de son vétérinaire.
Sous l’adage, mieux vaut prévenir que guérir, ou un homme avertit en vaut deux, il est reconnu que les résistances parasitaires proviennent majoritairement de l’utilisation de la même molécule et/ou du non-respect des doses prescrites.
Que peut-on attendre de l’utilisation de plantes
Toutes les plantes contiennent des constituants secondaires dont on parle de plus en plus souvent pour leurs vertus « médicinales ». C’est la nature qui détermine la combinaison idéale des différents groupes de substances contenues dans la plante, pour une efficacité maximale.
La mouture de tout ou partie de plantes entières offre une protection naturelle à ses constituants. C’est ce qu’on appelle les bio-complexes. Leurs utilisations se basent sur le principe d’une utilisation préventive et du renforcement du métabolisme, afin de maintenir l’animal dans un état normal, quel que soit l’effort demandé.
Selon le mélange et sa composition, on accentuera l’action sur la pression parasitaire par exemple. Grâce aux vertus naturelles de certaines plantes soigneusement sélectionnées, on permet une action répulsive sur les parasites internes, on modifie l’écosystème digestif naturel et on renforce l’immunité acquise (de contact). Le but est de faire baisser la pression parasitaire, tout en conservant le contact avec les parasites.
L’immunité se crée grâce à un contact régulier mais maîtrisé avec les parasites. Elle s’acquiert grâce à une infestation faible des pâtures (limiter la contamination) et à une durée plus ou moins longue d’exposition.
On agit préventivement deux fois par année, pendant une dizaine de jours, avant la sortie à la pâture et à la rentrée en automne, de manière naturelle, sans stress pour l’animal et sans délai d’attente pour le lait. Cette prévention soutient également le foie, organe hautement important pour le ruminant.
La prévention en termes de parasitisme passe également par la supplémentation des animaux, dès leur naissance en minéraux et en oligo-éléments: Ils doivent être suffisamment pourvus en oligo-éléments tels que le cuivre, dont on connaît aujourd'hui l'action bénéfique pour éviter le développement du parasitisme.